ASSEMBLÉE GÉNÉRALE
Date: VENDREDI 29 MARS À 18H30
Lieu: SALLE DE L’ORANGERIE PRÈS DE LA MAIRIE
Dimanche 2 juillet se déroulait un merveilleux concert de chants sacrés à la chapelle Notre Dame du Rhône au bénéfice de l'association "Sauver Viviers" qui œuvre pour la rénovation de la chapelle dans le cadre de la convention qui lie l'association à la mairie et au diocèse.
Le chœur SILASOL, des Granges-Gontardes, sous la direction de Bernard Giulivi, a interprété avec talent et sensibilité, les œuvres de Gounod, Dimitri Bortnianski, Theodore Dubois, Antoine Brunet, Pawel Bebenek, et bien sûr Mozart, dont plusieurs morceaux a cappela, magistralement interprétés.
Martine Riffard-Voilqué, adjointe et Estelle Faure, conseillère municipale sous le charme de ce concert ont remercié Sauver Viviers pour cette belle récréative. Une mention pour Georges Angotta, qui chante au sein du chœur Silasol, et qui a eu l'excellente initiative de leur proposer d'expérimenter la remarquable acoustique de ND du Rhône.
Près d'une centaine de personnes emplissait la nef. Un public qui a été conquis par la qualité des chants exécutés et la très bonne acoustique du lieu jusqu'à faire deux rappels. Le chef de chœur a, lui, expliqué sa détermination et celle de ses 19 choristes à donner des concerts dans des lieux appropriés comme de petites églises.
En même temps, une partie du public a découvert la belle architecture de cette chapelle, si longtemps fermée et oubliée, et s'est trouvé conquis par la magie du lieu. Le petit livret distribué attirait d'ailleurs l'attention sur le besoin d'une aide privée pour compléter les subventions attendues par l'association.
Notre projet de restauration de la chapelle Notre Dame du Rhône avance.La DRAC désirait que le projet puisse englober les deux parties de la chapelle, dont la nef appartient à l’association diocésaine et la partie choeur des religieuses et couvent
à la mairie .Nous avons obtenu les deux délégations de maitrise d’ouvrage et une prochaine rencontre (DRAC , architecte et « Sauver Viviers)va réunir tous les acteurs du projet.
En vue de l'accueil, l'été dernier, de l'exposition des travaux de l'Ecole de Chaillot et de celle des photos des monuments classés de Viviers, notre équipe avait fait un nettoyage complet de la nef et installé l'électricité .Puis avait fabriqué tous les panneaux nécessaires. Durant le week end du patrimoine, j'ai reçu 365 visiteurs .
En septembre j'ai proposé aux directeurs des deux écoles, libre puis publique de recevoir leurs élèves pour leur faire découvrir l'histoire de la chapelle et par là, mieux connaître leur patrimoine .Soit 6 classes successivement.
La DRAC doit réaliser une étude préalable. Les travaux qui suivront seront réalisés par phases successives en fonction des subventions reçues et selon les sommes dont nous disposerons .
En renouvelant votre adhésion pour 2023, vous nous aiderez à atteindre notre but qui est de faire de cette très belle chapelle un lieu d'accueil remarquable pour des activités cultuelles et culturelles
Le jour du vernissage, le 20 juillet, est arrivé. Cette chapelle oubliée a pu recevoir du public sous sa magnifique voûte en arc de cloître, pour la première fois depuis sa fermeture à la Révolution. L'exposition présente une étude de l'école de Chaillot sur l'utilisation possible de la chapelle comme école de musique et lieu de manifestations culturelles ainsi que des images des monuments historiques de la ville de Viviers.
Les deux galeries de photos montrent le vernissage de l'exposition ainsi que le travail de préparation des bénévoles de l’association.
De nombreuses personnalités présentes: Mme Mattei maire de Viviers, Bertrand Malval économe diocésain, Véronique Villaneau architecte enseignante à l'Ecole de Chaillot, Bernard Salques de la « Sauvegarde des Monuments anciens de l'Ardèche », Philippe Garel, de la « Fondation du Patrimoine ». …. Nous avions déjà obtenu une délégation de maîtrise d'ouvrage de la part de l'association diocésaine. La municipalité nous a accordé récemment la même délégation pour le choeur des religieuses qui lui appartient. Ce qui va grandement faciliter les études puis les travaux à venir. Le but de l'association en accord avec la DRAC est de rendre à la chapelle un rôle d'église paroissiale mais aussi de créer un nouveau lieu culturel qui pourra accueillir des concerts conférences expos, rencontres. Nous désirons faire revivre utilement la chapelle qui est un des trois joyaux dus à Jean- Baptiste Franque au XVIIIe siècle.
Nous avions obtenu de la part de l'association diocésaine qui est propriétaire de la nef, l'autorisation d'y faire une exposition cet été. Véronique Villaneau l'architecte enseignante avait donné son accord pour que les travaux des architectes de l'Ecole de Chaillot y soient installés.
Didier Petigny était partant pour aller faire des photos de tous les monuments de Viviers classés et inscrits. Il ne restait plus qu'à rendre la chapelle visitable. Aussi Georges et Catherine Angotta, Dani Suter, Didier Petigny aidés de Guillerme Marqués Antume et Daniel Hardant, un bénévole, se sont retroussés les manches. Débarras des encombrants restants, fabrication manuelle de tous les panneaux, remise en état de l'électricité par Georges. Puis passage de l'aspirateur par Didier sans oublier le sommet des piliers et l'installation des photos avec les textes d'Yvonne Leclère.
L' exposition proposée par l'association « Sauver Viviers » sera visible du 1er au 31 août de 10h à 12h et de 15h à 18h à la Maison de Sampzon près de la cathédrale. Entrée libre
A partir de 1833, à Viviers, la famille Pavin lança l'exploitation de la Montagne du Détroit pour la production de chaux, puis de ciment. L'entreprise grandit, devint mondiale et inaugur des avancées sociales dans un monde qui n'avait pas encore mis au point toutes les protections que nous connaissons.
Dans des conditions difficiles, des milliers d'ouvriers ont travaillé dans les carrières ou aux fours ; des centaines de familles ont habité la Cité ouvrière dite « Cité Blanche ». Ils s'appellent encore entre eux des « Lafargeois » et égrènent leurs souvenirs quand ils se retrouvent.
L'exposition vous replongera dans ce passé à l'aide de cartes postales et de photos plus récentes. Un petit livret raconte cette aventure industrielle et vous pourrez regarder sur la télé la description de la fabrication du ciment.
Vous pourrez également visiter les deux cours de la Maison de Sampzon et mieux faire connaissance avec notre association qui milite pour la valorisation et la restauration du patrimoine de Viviers qu’il soit industriel ou architectural.
Notre exposition sur Jean-Baptiste Franque et ses fils qui s'est tenue dans une partie de la Maison de Sampzon (MH) du 1er au 30 août a connu un grand succès avec 1748 visiteurs et de nombreux témoignages, sur notre livre d'or, de l'intérêt qu'elle présentait.
Les photos, toutes prises par notre talentueux photographe ont été très remarquées ainsi que le petit livret réalisé par notre association avec les textes d'Yvonne Leclère et les photos de Didier Petigny
Ceci nous encourage à poursuivre nos efforts pour réaliser nos objectifs dont le premier, la restauration de Notre-Dame du Rhône, se précise.
Le livret sur Jean-Baptiste Franque peut être envoyé gracieusement, sur demande à l’association.
Lorsque le voyageur arrive à Viviers sud en traversant le Rhône il découvre la silhouette de la mairie sur la gauche et celle de l'évêché sur sa droite, puis juste dessous, en se rapprochant, la chapelle Notre-Dame du Rhône. Ce sont trois des quatre fleurons des constructions de l'architecte Jean-Baptiste Franque, le quatrième étant la voûte de la cathédrale.
Dans son souci de mieux faire connaître le patrimoine de Viviers l'association « Sauver Viviers » a donc décidé la création d'une exposition sur Jean-Baptiste Franque, lequel, aidé de ses fils, a doté tout le sud-est de la France de constructions d'hôtels particuliers et d’églises aux voûtes magnifiques.
A Viviers, ce fut, en 1732, la construction du nouveau palais épiscopal avec sa salle à l'italienne pour Mgr de Villeneuve, puis en 1734 celle de l'Hôtel de Roqueplane pour le receveur des tailles du Vivarais. S'ensuivit, peu après, l'édification d'une nouvelle chapelle pour les religieuses dominicaines. Et enfin Mgr Morel de Mons confia aux Franque, en 1757, l'élaboration d'une nouvelle voûte pour la cathédrale.
Pour cette exposition Yvonne Leclère (qui a écrit un livret de documentation) a accompagné le talentueux photographe Didier Petigny à la recherche de témoignages de l'art de Jean-Baptiste Franque dans quelques lieux emblématiques : Tarascon, Beaucaire, la Chartreuse de Valbonne et bien sûr Avignon. Chaque œuvre de Viviers a fait l'objet d'un panneau complet.
L'inauguration, en comité restreint, à cause de la crise sanitaire, a eu lieu le 31 juillet dans une ambiance amicale. Parmi les premiers à découvrir l’exposition ont été Madame Mattei, maire depuis peu, Pascal Terrasse émissaire de Laurent Ughetto, le Père Goudard vicaire général, Régis Fabre de la Fondation du patrimoine, Laurent Haond président de Liger ...
Monsieur de Talhouet, président de l’association « Sauver Viviers » les a reçus ensuite dans son jardin pour le verre de l’amitié.
Yvonne Leclère
Inauguration de l'exposition
La mairie avait fait appel à un architecte du patrimoine qui prépare actuellement une étude sur plusieurs monuments de Viviers :
La CRPA (Commission Régionale du Patrimoine et de l'Architecture ) a donné un avis favorable pour l'extension de classement du chœur qui n'était pas encore protégé et nous en attendons la confirmation par le ministère de la culture. La DRAC tient à ce que l'étude englobe la chapelle et le chœur des religieuses puisque autrefois ces deux espaces ne faisaient qu'un.
Le récent séisme qui a dramatiquement affecté le Teil a eu quelques conséquences sur Viviers :
Hôtel de ville
Des fissures apparaissent autour de l'escalier de service (dont certaines apparaissaient déjà lors de notre précédente visite, en octobre dernier) : fissures verticales sur le piédroit en RDC et sur le linteau entre couloir et escalier. Sont repérées également des fissures sur les cadres de portes, au niveau 1, ainsi qu'un affaissement du palier de l'escalier au niveau 1, de l'ordre de 5 mm, visible au niveau des plinthes. Ces désordres, déjà visibles en octobre dernier, semblent s'être accentués suite au séisme du 11/11. Il nous a également été signalé une fissure nouvelle au niveau de la rosace de la salle à l'italienne (plafond), sans qu'il soit absolument certain que cette fissure soit liée au séisme du 11/11 (désordres peut-être liés à l'oscillation du lustre lors du séisme).
L'architecte M. Donjerkovic a fait le tour pour vérification des dommages subis sur les monuments dont il fait l'étude.
Notre-Dame du Rhône
On note des déplacements de claveaux sur la porte et la fenêtre de la façade d'entrée (désordres anciens). Côté cour, on repère sur le niveau 2 de l'ancien logement deux fissures en linteaux (rupture des pierres de linteaux) sans qu'il soit possible de dire que cette rupture est liée au séisme. Il est cependant préconisé de procéder à l'étaiement de ces baies, la rupture des linteaux pouvant entraîner une ruine partielle de la couverture. Il est repéré également en RDC, dans les annexes de la chapelle, des fissures verticales et en voûte qui ne présentent pas un caractère d'urgence sur le plan structurel.
L'exposition de photos été destinée à présenter aux touristes le patrimoine architectural et pictural de Viviers, mettant en évidence les besoins des restaurations.
La salle d’exposition se trouvait dans la maison de Sampzon (Monument Historique) en face de la porte de la Gâche, point de passage de tous les touristes qui viennent visiter la cathédrale.
L’accueil était assuré par un jeune étudiant vivarois qui a su par ses connaissance et son enthousiasme intéresser près de 5 000 visiteurs (recensés) entre le 15 juillet et le 31 août.
Les 40 pages d’appréciations élogieuses dans le « Livre d’or » ouvert dans l’exposition sont pour nous un remarquable encouragement à faire encore plus pour développer notre action en faveur de Viviers.
Pour les touristes de cet été l'association expose des photos de Didier Pétigny mettant en valeur les deux lieux que nous voulons faire restaurer : Notre -Dame du Rhône et la salle à l'italienne .
Des photos de l'expo précédente sur la cathédrale y sont également présentes.
Vous pourrez terminer votre visite par la découverte d'un petit jardin habituellement fermé.
Le 27 février 1119, il y a 900 ans cette année, la nouvelle cathédrale de Viviers était consacrée par le pape Calixte II. Aussi « Sauver Viviers » a décidé de commémorer cet événement en présentant une exposition de notre photographe attitré, Didier Petigny sur le thème de la cathédrale avec des photos tout à fait inédites.
Nous serions très heureux à cette occasion de recevoir votre visite .
Plus de 40 photos de format A4 ont été présentées entre le 9 et le 16 septembre dans la belle salle voûtée , sous-sol de la Maison de Sampzon face à la porte de la Gâche.
Ce sont 1090 visiteurs qui ont pu profiter de cette exposition et ensuite se promener dans les ruines d’une ancienne demeure, aménagées en jardin original.
Située entre les remparts de la ville canoniale et la tour de la cathédrale, la maison de Sampzon est en partie construite sur la très ancienne porte de la Gache qu'empruntent les touristes qui se rendent à la cathédrale.
Face à la porte de la Gache se trouve l'entrée d'une salle voûtée dont on peut imaginer qu'elle fut la chapelle privée ou oratoire du chanoine résidant, et plus tard une sacristie où les chanoines officiants revêtaient les ornements correspondant à la fête du jour, avant de monter en procession à la cathédrale, ce qui expliquerait la présence sur un mur de dix-huit chiffres qui pourraient correspondre à des supports de vêtements sacerdotaux.
C'est ce lieu, lié à l'histoire religieuse de Viviers que nous avons choisi pour présenter l'exposition de remarquables photos inédites dues à Didier Pétigny, photographe non professionnel, certes, mais de grand talent qui a rejoint l'équipe active et bénévole de « Sauver Viviers ».
Les photos sont presque entièrement consacrées à ces trésors patrimoniaux que sont le salon à l'italienne du palais épiscopal, devenu l'hôtel de ville et la chapelle des Dominicaines, Notre-Dame du Rhône .
Nous rappelons que « Sauver Viviers » entend participer à la restauration de ces deux monuments.
R. de Talhouet
La DRAC a donné son accord sur le cahier des charges de l’étude globale nécessaire avant d’envisager des travaux de restauration.
Nous pensions que l’état des peintures à restaurer n’était du qu’à des remontées capillaires d’humidité. Or il semblerait que d’autres causes seraient à l’origine des dégradations constatées.
La Mairie devrait prochainement lancer un appel d’offres à des architectes du patrimoine pour la réalisation de cette étude dont nous espérons qu’elle pourra se faire à l’automne prochain.
Ce que nous souhaitions s’est enfin réalisé. La chapelle sera très prochainement restituée dans son état d’origine avec son « Chœur des Religieuses ».
Il y a, pour l’instant deux propriétaires (maîtres d’ouvrage) pour cet ensemble, mais la municipalité, qui vient d’acquérir le « Choeur des Religieuses » devrait se rapprocher de l’évêché pour trouver la solution permettant de n’avoir plus qu’un seul propriétaire pour la nef et le Chœur des Religieuses de cette chapelle.
Nous participerons aux démarches nécessaires pour obtenir l’extension du classement « monument historique » et à la réalisation du cahier des charges pour l’étude préalable aux travaux de restauration de cet ensemble exceptionnel.