L’avenir de Notre Dame du Rhône, dont la restauration représente un de nos premiers objectifs, pourrait se préciser dans un proche avenir.
A la demande de la DRAC l’étude confiée à l’architecte du patrimoine, choisi par la municipalité, portera sur l’ensemble du bâtiment ; nef et chœur des religieuses.
Le chœur des religieuses sera comme la nef classé « Monument Historique ».
Nous pensons avoir les résultats de l’étude avant la fin de l’année avec l’indication de la nature des travaux à réaliser et un coût approximatif de ces travaux.
Nous pourrons alors finir de mettre au point notre document, déjà préparé, destiné à notre campagne de recherche de mécénats.
La mairie et l’évêché, copropriétaires de Notre Dame du Rhône, recherchent une solution pour l’utilisation future de ce très beau monument.
Enfin, l'association a démarré la première étape du projet « Notre Dame du Rhône ». Les lieux ont été nettoyés partiellement.
Après le passage de différents propriétaires ( voir chronologie ) la chapelle appartenait à l'évêché mais par une erreur de cadastre le choeur des religieuses en avait été séparé et acheté par un vivarois ainsi que l'arrière de la chapelle . Il avait monté des parpaings pour faire la séparation des biens.Ce dernier ayant désiré l'an dernier, revendre ses acquisitions , la mairie a fait valoir son droit de préemption et racheté ce choeur.
Nous avons pu y accéder et constater l'état lamentable des lieux.En accord avec la mairie notre association a déposé une demande de « débarras/ nettoyage ».Et c'est l'entreprise « Provence Patrimoine » des Vans qui s'en est chargé sous la surveillance d'un architecte spécialisé dans la restauration du patrimoine bâti. Le travail commença avec une équipe augmentée de vivarois motivés et enthousiastes. La surface du choeur est de 68 m2; pour en nettoyer la moitié, il a fallu douze bennes qui ont évacué les 25m3 de gravats et deux autres pour les déchets de toutes sortes amoncelés au fil des années sur une profondeur de 0,80 m .Les autres pièces ont également été nettoyées. Malgré une surveillance éclairée, aucun matériel archéologique n’a été trouvé.
Les travaux ont été momentanément suspendus par le chef de l’Unité départementale de l’Architecture et du Patrimoine de l’Ardèche qui a insisté « sur les risques de perte irrémédiable d’un matériel archéologique , les immeubles se situant à l’intérieur d’une zone unique de saisine qui induit une consultation de la Direction Régionale des Affaires Culturelles sur ce volet primordial. »
Grâce aux plans de l'étude réalisée par les élèves de l'Ecole de Chaillot en 2010, nous pouvons nous rendre compte du rôle des différentes pièces du site . Le passage entre le choeur et la chapelle était délimité par l'arcade de gauche la plus proche du choeur avec une grille de séparation . Depuis le choeur on accédait à l'avant choeur et à d'autres pièces du couvent. Il y avait un accès extérieur (toujours existant ) au choeur qui était éclairé d!une fenêtre. Par la suite cette porte a été rabaissée mais on en voit bien la trace ; la fenêtre a été bouchée par l'adjonction récente d'un petit appentis.Les photos prises avant et après le chantier donnent une idée du travail énorme réalisé pour le déblayage des salles. La moitié seulement du choeur a retrouvé son sol initial. Nous espérons pouvoir reprendre le nettoyage du choeur courant janvier, puis rétablir ensuite la communication choeur/chapelle en remplaçant les parpaings par une grille comme au XVIIIe siècle.
Yvonne Leclère
Après l'ordre de suspendre le nettoyage du chœur nous étions en attente des décisions de la DRAC
Et puis courant février la mairie a été prévenue que le chantier du chœur pouvait reprendre sans
aucun obstacle et qu'il ne nécessitait pas une surveillance particulière ! ....Jean-Pierre Willot l'architecte est donc revenu participer au chantier tout en faisant la surveillance des opérations ; il a été aidé par Mrs Angotta et Pétigny auxquels se sont joints , ponctuellement Mrs Tonnot et Boyer.
Quant à M. Pellet, il était venu lors du chantier de novembre. La moitié du chœur restait à déblayer pour retrouver le sol initial. Mais cette moitié était recouverte d'une dalle en béton ferraillé, ce qui a rendu le travail plus complexe.
Puis est apparu un mur, une surface plane et
venant de la porte d'entrée, un plan incliné . Cette surface plane, d'après l'architecte, était le fond du reste de deux cuves qui vraisemblablement avaient été construites à l'époque où le couvent avait été transformé en fabrique de carrelage. Le cubage total des débris, gravats et ferrailles diverses frôle les 60 m3.
Dans le projet de l’accord cadre de la mairie un architecte du patrimoine a été missionné pour faire l’étude de plusieurs monuments vivarois dont la chapelle Notre Dame du Rhône ( qui appartient à l’évêché ) et le chœur des religieuses ( qui appartient à la mairie ) .
Il nous faut être patients mais le projet de réhabilitation avance doucement.